Prévention des risques psychosociaux
Ne pas subir les situations nécessite de les analyser et de les comprendre
L'activité professionnelle et les lieux de travail sont en constante mutation
par l’introduction de nouvelles technologies et par l'évolution des méthodes de travail
Cela engendre de nouveaux risques et défis tant pour l'entreprise que pour le personnel
Les anticiper et les prendre en compte c'est assurer la santé de l'entreprise et de son personnel
Absentéïsme & turn-over
Avez-vous constaté des tensions ?
Suspicion de harcèlement
Avez-vous constaté des manquements ?
Un ensemble d'outils adapté à vos besoins
Une évaluation conjointe des outils les mieux adaptés pour votre entreprise afin d'éviter ou de limiter les risques psychosociaux au travail
Donner la parole au travail
Les groupes dédiés au travail sont des endroits où s’exprime pleinement l’activité qui tient à cœur. Grâce à la prise de recul investiguée par l'animateur, les situations de blocages vont être analysées et comprises afin de s'ouvrir vers une amélioration constructive de l'organisation du travail.
Avez-vous constaté
une dégradation
des conditions de travail ?
Relation clientèle dégradée
Absentéïsme, présentisme
Conflits interpersonnels
Démotivation, Turn-over
Irritabilité, Susceptibilités
Violences, Incivilités
Accidents répétés
...
Pourquoi ne pas se questionner et agir avant que la situation ne s'aggrave ?
Absentéisme et turn-over
L’organisation du travail à l’épreuve des risques psychosociaux
publié le19.01.16 Les risques psychosociaux auxquels sont exposés certains salariés sont susceptibles de dégrader leur santé physique et mentale. L’enquête Sumer de 2010 permet de repérer les situations de travail qui accroissent ces risques, comme la tension au travail (job strain) ou le manque de reconnaissance.
Les salariés qui exercent des fonctions d’exécutants sont davantage exposés aux risques psychosociaux que les autres. Le job strain concerne plus les femmes en raison d’une plus faible autonomie dans le travail et de marges de manœuvre réduites. Les hommes qui exercent des fonctions occupées majoritairement par des femmes sont plus touchés par le manque de reconnaissance de leur travail. La fonction publique hospitalière s’avère particulièrement concernée par les risques psychosociaux.
Les modes d’organisation du travail, comme les contraintes de rythme, influencent le risque d’exposition aux facteurs psychosociaux. Ces derniers sont fortement liés à l’impossibilité de faire correctement son travail par manque d’information, de coopération et de moyens. Travailler en contact direct avec le public est en revanche un facteur protecteur, à condition qu’il n’y ait pas de tension avec le public.
Les salariés les plus exposés au job strain ou au manque de reconnaissance se déclarent en moins bonne santé que les autres et sont plus souvent concernés par des symptômes dépressifs et anxieux. Les risques psychosociaux augmentent aussi le risque d’accident du travail et d’absentéisme, notamment pour les hommes qui déclarent un manque de reconnaissance.
Le turn-over (interne ou externe) et les arrêts de travail à répétition sont à scruter de près, ils sont à mettre en relation avec les autres entreprises du secteur, mais aussi interroge l'entreprise dans sa pérénité ou sa progression.
Prendre le temps de s'interroger, ce n'est pas perdre son temps. L'accompagnement sert à prendre du recul sur la situation, retrouver et évaluer diverses possibilités, se réaproprier une capacité d'écoute, devenir à nouveau acteur des décisions (ne pas être dans la réaction face aux problèmes rencontrés mais être en réactivité), prêt.
" Avec les arrêts de travail à répétition, il s'agissait de tenir, jusqu'au moment où tout s'est effondré, c'était juste pour une broutille, mais je ne voyais plus rien, je n'avais plus la force de la rattrapper parce que j'étais épuisé, et cela a clashé
(témoignage du chef d'entreprise d'une TPE - moins de 10 salariés)"
Avez-vous constaté des comportements délictueux ?
Dégradation des biens, Vols, sabotages...
L'employeur est légalement reponsable des actions de ses salariés envers les clients ou les usagers
Comportement harcèlant, discriminations...
L'employeur est légalement reponsable des actions des salariés envers les autres salariés
L'employeur n'a pas seulement une obligation de moyens (par exemple mettre en place un audit ou un munpéro vert dédié à la souffrance au travail) Mais de s'assurer que les moyens mis en place améliorent réellement les conditions de travail
Article L4121-1 du Code du travail
Modifié par Ordonnance n°2017-1389 du 22 septembre 2017 - art. 2
L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels, y compris ceux mentionnés à l'article L. 4161-1 ;
2° Des actions d'information et de formation ;
3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.
Article L1152-1 Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Quels sont les enjeux pour l'entreprise ?
la compétition entre individus au sein d'une organisation peut être pensée comme un bon moyen de favoriser le développement de l'entreprise - Dans les faits, cette compétition au sein d'un même service ou entreprise peut entraîner de la rivalité ou une concurrence préjudicible : rendant l'échange d'informations plus ardue - jusqu'à la rétention d'informations voire une distribution de faux indicateurs ;
" Un an et demi auparavant, le chef du service avait été accusé de harcèlement par plusieurs des salariés, pourtant c'était un bon chef de service, très compétent, nous l'avons déplacé et remplacé plusieurs ingénieurs (1/3 du service), mais au bout d'un an et demi, les mêmes problèmes sont arrivés, plus personne ne se disait bonjour dans le service, nous avions même fait appel à un coach pour "apprendre à se dire bonjour" mais nous n'obtenions plus de résultats satisfaisants (...). L'intervention en clinique du travail a permis de nous sortir de cette impasse, en comprenant les enjeux de ces comportements, ce qui a permis de mieux appréhender l'avenir
(témoignage d'un directeur des affaires financières d'une PME - 300 salariés)"
Réfléchir en groupe permet se prémunir de ces impasses du travail (croyance en de faux indicateurs, suspicion de harcèlement...). il ne s'agit plus de rivalité, mais d'émulation vers un objectif commun ; les tensions interpersonnelles se déplacent alors vers une consolidation et un développement des savoirs-faire de l'entreprise, en cultivant les différences de chacun,
ENJEU HUMAIN
ENJEU JURIDIQUE
ENJEU COMMERCIAL
ENJEU ECONOMIQUE
La qualité des conditions de travail, de sécurité et de santé au travail :
- Réduit le nombre et la gravité des accidents du travail,
- Réduit le nombre et la durée des arrêts maladie par une amélioration globale de la santé individuelle
- Réduit les conduites à risques
- Réduit l’usure professionnelle...
- Garantit la sérénité de la direction ;
- Améliore le dialogue social ;
- Motive et fidélise les salariés ;
- Facilite le recrutement ;
- Facilite la communication professionnelle ;
- Pérénise la santé de l'entreprise...
L’arsenal juridique sanctionne de plus en plus plus les dirigeants lorsqu’il manquent à leur obligation de prévention
- La législation, notamment par la jurisprudence, est de plus en plus sensible à l’amélioration effective des conditions de travail
- Les conditions de travail prévalent désormais sur les objectifs économiques globaux d’une entreprise.
- Les cas de faute inexcusable ou de manquement sont de plus en plus nombreux, elles impliquent généralement la responsabilité morale, mais également la responsabilité civile du dirigeant
Un accident du travail ou une maladie liée au travail coûte cher à l’entreprise :
- Au moment de l’accident du travail ou de la réorganisation de service : face à un arrêt maladie
- Par le recours à l’intérim ou aux heures supplémentaires
- Par un surcoût de la prime d’assurance (indice du taux d’AT relevé…)
- Par les coûts indirects liés à la désorganisation et aux tensions produites
- En cas de risque grave avéré, le CSE peut faire appel à un expert afin de rendre un avis. Cette expertise, toujours onéreuse pour l'entreprise, évalue les risques, mais n’accompagne pas le changement vers une amélioration des conditions de travail
- Les salariés qui absorbent la désorganisation implique le risque (pour l'entreprise) de fonctionner en permanence en mode dégradé...
De mauvaises conditions de travail :
- Induisent un « laissé aller » généralisé (l’entreprise « perd pied »)
- Baissent le niveau de qualité et de quantité de la production par une préoccupation des salariés face à leurs tâches (les salariés « perdent la main »)
- Une irrégularité de la production (difficultés à fidéliser la clientèle)
- Une image négative de l’entreprise (difficultés à fidéliser la clientèle et le personnel)
- Interdisent ou amenuisent l’accès aux marchés publics et ceux nécessitant une certification de « bonnes conduites sociales »
- Favorisent les conduites illicites (vols, détériorations de l’outil de travail…)
- …
C'est quoi une intervention en clinique du travail ?
Les interventions en termes d’expertise, de conseil, ou de contrôle sont nombreuses. La Clinique du travail privilégie l’action de transformation des situations de travail. Elle ne se positionne pas sur un savoir surplombant l'entreprise en modélisant à sa place des schémas organisationnels, ni en confortant le positionnement de l'entreprise dans le seul but de la rassurer.
Lorsque le turnover est récurrent, que le manque de fluidité des informations inter-services ou entre les individus imposent le chevauchement d'activité : l'entreprise se trouve dans le flou du "juste à temps" - ce qui empêche toute prise de hauteur sur les évènements (par essence inatendus) - c'est alors le mur assuré (incivilités, retenue d'informations, sabotages...).
Lever les préoccupations qui épuisent inutilement l'entreprise, suppose un recentrement sur l’activité qui prenne en compte l’apport des singularités individuelles.
La Clinique du travail positionne son savoir-faire à partir des conflits interpersonnels qui ne trouvent pas d'issues et empoisonnent l'entreprise - Elle lève la multiplicité des obstacles qui brouillent l’analyse des liens entre santé et travail. Ces liens sont complexes, multifactoriels et sont résistants à une attribution causale univoque.
La Clinique du travail vise à comprendre, par delà ce qui apparait comme des comportements irrationnels, des stratégies individuelles ou collectives inconscientes. Autrement dit, elle vise à comprendre les stratégies de préservation qui permettent de "tenir malgré tout" dans des situations de travail difficiles.
Elle réinstalle un point de vue particulier sur la situation posant problème, c'est-à-dire, du point de vue de la sécurité et/ou de la santé des salariés.
Il s’agit de concevoir avec le (ou les) dirigeant(s) des interventions dans les milieux de travail en tenant compte de l’analyse des demandes des salariés et des contraintes spécifiques à l'entreprise - contraintes tant d'ordre organisationnel que professionnel.
Accompagner les suites d'un évènement traumatique
«Au sein d’une entreprise et plus généralement au sein de toute organisation de travail des évènements traumatiques peuvent survenir.
Ces évènements peuvent prendre de nombreuses formes. Ce sont des évènements extrêmes se produisant tous de façon inhabituelle. Ils portent atteinte à la vie humaine ou constituent une menace à sa préservation, mettant les personnes en présence de scènes choquantes de mort ou de blessures. Ils pouvent provoquer des réactions post-traumatiques.
Nous pouvons citer le décès brutal par accident ou maladie, le suicide ou sa tentative, l’accident grave, la prise d’otage ou le braquage, les violences graves, l’alerte à la bombe, l’explosion...
De tels évènements peuvent malheureusement survenir dans votre établissement et être générateurs de souffrances qui fragilisent la personne, les équipes et l’institution elle-même. D’importants bouleversements à court et moyen terme peuvent s’ensuivre dont les symptômes les plus fréquents sont l’absentéisme, la démotivation, la désorganisation du travail. »
Ce guide réalisé par un groupe de professionnels dans le cadre d’une action des coordinations territoriales « Prévention du suicide et Promotion de la santé mentale » de Charente Maritime vous permet de vous organiser avec vos ressources de proximité, afin de prendre les premières mesures d'urgence.
Ce guide réalisé par un groupe de professionnels dans le cadre d’une action des coordinations territoriales « Prévention du suicide et Promotion de la santé mentale » de Charente Maritime vous permet de vous organiser avec vos ressources de proximité, afin de prendre les premières mesures d'urgence.
Il est nécessaire d'intervenir dès que possible
afin d'évaluer et de limiter les effets post traumatiques à court, à moyen et à long termes. Suivant la gravité de l'évènement, il est souhaitable de faire un point six mois après l'intervention
Accompagnement au DUER
Le Document Unique d'Evaluation des Risques psychosociaux
Les risques psychosociaux existent dans toute organisation. Comme pour tout autre risque, évaluer et prévenir les risques est un atout majeur pour l'entreprise. L'accompagnement proposé est étudié en fonction de la taille de l'entreprise. De façon préférentielle, l'accompagnement rechercher pour l'entreprise le moyen de se munir d'un outil évolutif dont elle va disposer de manière autonome.
Pourquoi un DUER sur les RPS ?
Le Document unique permet de planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral, tel qu'il est défini à l'Article L. 1152-1 du Code du travail
Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;
Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
Éviter les risques
Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
Combattre les risques à la source
Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
Formation : Initiation aux RPS
2 jours consécutifs
+
un accompagnement individualisé
si souhaité
- Détecter les signaux de risques psychosociaux ;
- Réguler les tensions interpersonnelles ;
- Intégrer la prévention comme levier d’amélioration
Destinée spécifiquement aux MANAGERS , EVRP, IPRP,
Délégués du personnel,Mais aussi à toute personne intéressée par le sujet
2 jours consécutifs
TYPE D’ANIMATION principal : pédagogie active - support vidéo
PREREQUIS : avoir validé l’autoformation «Acquérir des bases en prévention des risques professionnels» (formation gratuite en ligne proposée par l’INRS)
Possibilité d'un accompagnement individualisé complémentaire
Au sein de l'entreprise, auprès d'un référent par rapport à un cas ou plusieurs cas concrets
OBJECTIF GÉNÉRAL : être sensibilisé aux risques psychosociaux et repérer les leviers de transformation.
- Avoir un langage commun sur les RPS, simple mais pas simpliste, correspondant aux canons institutionnels admis
- Repérer les situations de travail reconnues spécifiquement comme risques psychosociaux
- Être en capacité de classer les différentes catégories de risques psychosociaux
- Connaître le cadre juridique de la prévention, applicable aux RPS (droit du travail, droit de la sécurité sociale)
- Repérer les actions de prévention les plus favorables à la réduction des RPS
Organisme de formation
Déclaré à la DIRECCTE
Certifié CRAMIF
à l'issue de la formation chaque participant dispose d'un certificat (participation ; en cours d'acquisition ou réussite) - Elle peut s'inscrire dans l'Ingénierie de formation des bonnes pratiques managériales
06-12-83-19-94
Rappel dans la journée (jours ouvrables)
N'hésitez pas à envoyer un SMS